samedi, janvier 28, 2006

Google et la Chine

googleLa position de Google en Chine, qui consiste à limiter les domaines de recherche des internautes Chinois, soulève bien des réactions. Je trouve en passant qu'elle me semble bien différente de celles d'autres sociétés qui auraient "donné" les informations permettant de retrouver et de faire condamner des auteurs de blogs.
Elle pose une vraie question, que l'on peut se poser aussi pour le filtrage de toute information, d'ailleurs, mais avant que de blâmer Google ou les autres, admettons simplement que l'Internet ne fait qu'étaler au grand jour et à la face du monde une réalité qui dépasse largement le cadre de cette "affaire". N'y allons-nous pas tous de nos petits et grands "arrangements" et compromis en la matière?
Je vois quant à moi dans l'approche de Google un point plutôt positif. L'universalité initiale de l'Internet, créé par les universitaires et les chercheurs, est au bord de l'éclatement, pour des raisons culturelles, économiques, religieuses ou politiques. Désormais, de nombreux pays ou sociétés ne supportent plus qu'un seul organisme puisse décider du jour au lendemain que le nom de domaine qui leur est attribué soit supprimé, les rayant aussitôt du réseau; que quelques individus sur la planète décident de l'information qui doit être librement accessible à l'ensemble des peuples; ou encore que tel ou tel filtre ou espionne les échanges, mails compris. Certains créent ainsi des noms de domaine inaccessibles aux autres ou réservés.
Je crois pour ma part, et j'ai noté avec soulagement qu'un journaliste de CNN était revenu sur sa décision de boycot, que des décisions comme celles de Google permettront à l'Internet de rester universel, en limitant le risque d'une segmentation irréversible du réseau que provoquerait l'absence, dans un pays comme la Chine, de l'une de ses principales portes d'accès.

jeudi, janvier 12, 2006

Sony Reader, bien plus qu'une version 2

watchLe tout nouveau Sony Reader est la conclusion de 18 mois de commercialisation du Librié au Japon, premier modèle e-book de la marque. Il était au centre d'une méthodologie temps réel visant à tester toutes les composantes économiques, technologiques, et marketing de ce marché en explosion.
Quelques caractéristiques fortes du nouvel e-book, et qui démontrent l'engagement stratégique de Sony: apposition de la marque dans le nom; sortie en dehors du Japon; groupement de grands éditeurs américains; ouverture du DRM.
Je parlerai de tout cela le 17 mars prochain, lors des prochaines rencontres sur le papier électronique communicant, organisées par Tebaldo.
Vous pouvez cliquer ici pour accéder au programme complet (e-paper livres, affichage, documentation, expérimentation Les Echos, etc.) ou laisser votre mail pour être tenu informé:



dimanche, janvier 01, 2006

10 bonnes raisons d'aimer 2006...

durer1- Le livre électronique va arriver à maturité. Mon grand oncle de 94 ans pourra se remettre à la lecture. Nous y consacrerons la journée du 17 mars, à Paris.
2- Unix et Linux vont prendre le dessus. Début de la fin pour les OS dinosaures devenus impossibles à maintenir et à gérer.
3- Excel et Outlook ne sont pas abandonnés, c'est plutôt une bonne nouvelle. Comment ferais-je, sinon?
4- L'ordinateur à moins de 100 dollars sera produit en millions d'exemplaires et permettra aux moins fortunés de la planète d'avoir accès à la connaissance.
5- Le Festival International de Films des Pleiades va avoir lieu dans plus de 20 villes du monde, dont Shangaï et à Spéracédes.
6- Les micro robots endoscopiques vont nous éviter l'intubation, les premiers humanoids vont gérer les systèmes réseaux complexes.
7- L'Institut du lien, que nous avons initié en 2005, va peut-être démarrer.
8- Google Talk, Google Mail, Google Earth, Google Local for Mobile, etc. vont sortir de leur phase de béta.
9- Atalpha et la poule Becky vont connaître une notoriété sans précédent.
10- Hum, et moi, je vais sortir mon premier roman entre un génie de la Renaissance, Aldo Manuzio, et l'Internet.