vendredi, mai 19, 2017

Défaire une marque à l'heure du numérique, ou les colères de Steve Jobs...

Après-midi surréaliste dans un Apple Store.

Inscrit dans un atelier sur l'autisme, j'arrive dans une ambiance publique, musique à fond, qui dérangerait plus d'un neuro typique. C'est un atelier pour handicapé (!) donc autiste (les autistes apprécieront) sur l'accessibilité, ce qui intéresse forcément les autistes (il ne doit pas y avoir plus d'autistes avec des problèmes moteurs que chez les non autistes), les vendeurs s'embrouillent, le chef arrive, il a une montre Garmin (car il n'a pas touché encore sa montre Apple, moi je n'aurais rien mis au bras). Voyant que je vais partir, il me demande si j'ai d'autres points, je lui dis oui, l'arrêt d'iWeb sans nous avoir prévenu, ce sont mes clients qui m'ont dit que mes sites buggaient sur Android, il opine du chef, je lui demande "connaissez-vous iWeb? il me dit pas moi, mais quelqu'un doit connaitre. Le spécialiste arrive, me dit, tiens, vous n'avez pas d'iPhone, j'ai failli lui répondre, votre chef n'a pas d'Apple Watch, mais je m'en vais tranquillement, car cela ne servira à rien de lui répondre.
Bref, des trucs comme cela, j'en ai une longue liste, j'attends cet été d'être à Cupertino pour vérifier l'intérêt et la véracité de tout avant de mettre en ligne. Cela fera du bien à une marque avec qui on a tous grandit.

Quelques heures plus tard, je repasse à l'Apple store pour les rassurer, leur dire que j'ai eu la délicatesse de ne citer ni le lieu ni le chef, car je suis toujours soucieux des conséquences pour les vendeurs.
Et bing, au lieu de dire merci, re belote on tente de m'expliquer qu'une journée handicap donnée par des gens sans aucune compétence du domaine s'applique aussi aux autistes. Tout cela avec une arrogance stupéfiante.

Steve Jobs comprenait dans ces situations que la gangrène était déjà bien installée, se développait, qu'il fallait agir vite, amputer le maximum. Il paraissait alors colérique, imprévisible. On le serait à moins. Il aurait compris aussi qu'en une fraction de secondes, avec des retwitteurs à millions d'abonnés, une marque peut se défaire très vite, sur la planète entière, à l'heure du numérique.

J'en parle dans mon Steve Jobs à venir et aux Rencontres Tebaldo du 27 juin prochain.
À suivre à Cupertino...

1 commentaire:

rosy123 a dit…

Bonsoir, un petit mot pour vous dire que j’adore votre blog, alors je ne me prive pas ! Merci pour tout ce travail que cela représente et pour tout le plaisir que j’y trouve .

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